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En 2021, 12,9 % des employés du secteur des soins de santé étaient des étudiants jobistes. Cette part est en légère augmentation depuis plusieurs années. C'est ce qui ressort d'une analyse réalisée par le groupe de services RH Liantis auprès de 1 419 employeurs du secteur de la santé. Entre-temps, un établissement de soins sur trois emploie déjà des étudiants. « Ces jeunes peuvent certainement représenter une valeur ajoutée pour un secteur qui se débat avec de graves pénuries de personnel soignant. De plus, ils peuvent ainsi se familiariser avec ce secteur qui investit et innove fortement », explique Christoph Lamberts, business manager soins de santé chez Liantis.
L'analyse de Liantis montre qu'en 2021, 32 % des employeurs du secteur de la santé - soit un sur trois - feront appel à des étudiants jobistes. En 2018, cette proportion était encore de 29,7 %. Le nombre d'étudiants qui travaillent est également en augmentation. L'année dernière, 12,9 % des employés du secteur des soins de santé étaient des étudiants jobistes. Cette proportion est en légère augmentation depuis plusieurs années. En 2018, il était encore de 11,1 %.
Il s'agit d'une part d'une bonne évolution, mais d'autre part elle est certainement aussi due à certaines obligations qui sont entrées en vigueur pendant pendant la crise sanitaire. « Au cours du dernier trimestre de 2020 et des trois premiers trimestres de 2021, les étudiants en soins de santé ont été autorisés à effectuer des heures qui n'ont pas été déduites des 475 heures qu'ils sont normalement autorisés à effectuer par an, à un taux réduit. Cette décision a été prise par le gouvernement afin d'utiliser les étudiants jobistes pendant la période la plus difficile de la crise sanitaire de Corona. En 2022, cela sera encore possible au cours des deux premiers trimestres de l'année. » explique Liantis.
En ce qui concerne les salaires, nous constatons que les étudiants gagnent en moyenne 12,9 euros bruts par heure. Par rapport au salaire moyen de tous les étudiants jobistes (11,6 euros bruts), ce chiffre est un peu plus élevé. "Le secteur des soins est donc également un employeur intéressant pour les étudiants", déclare Christoph Lamberts de Liantis.
Si l'on s'intéresse de plus près à l'identité des étudiants, on constate que ce sont encore principalement les femmes qui optent pour le secteur de la santé. En 2021, seuls 21% des étudiants jobistes sont des hommes, une part qui reste stable par rapport à 2018. Cette répartition est presque égale à la proportion hommes-femmes dans l'ensemble des effectifs du secteur des soins de santé. En 2021, la proportion d'employés masculins était de 18,95 %.
"Dans la pratique, nous constatons que les étudiants choisissent souvent le secteur de santé parce qu'ils suivent déjà une formation qui s'y prête. Tout le monde y gagne : l'étudiant acquiert une expérience pratique intéressante, tandis que l'établissement de soins bénéficie immédiatement d'une valeur ajoutée. De même, les établissements de santé recherchent du personnel temporaire pour leur apporter un soutien logistique. En termes professionnels, il s'agit de "non-soignants", soit des personnes qui apportent une énorme valeur ajoutée à leur organisation et au secteur en général. Ils assument des tâches d'entretien ou fournissent une assistance dans la cuisine, la cafétéria ou au niveau informatique. Il y a donc certainement des opportunités pour les étudiants qui souhaitent travailler dans un environnement dynamique", conclut Christoph Lamberts, business manager soins de santé chez Liantis.