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Le 8 mars est la Journée internationale de la femme. À cette occasion, des actions seront organisées afin d’attirer l’attention sur les droits des femmes.
La participation à une journée d’action relève du droit de grève. En principe, vous ne pouvez pas, en tant qu'employeur, interdire à votre travailleur d'y participer. Vous ne pouvez pas non plus exiger de votre travailleur qu’il prouve avoir participé effectivement à la manifestation ou à une autre action.
Seuls les employeurs de certains secteurs, tels que le non-marchand, ont le droit de réquisitionner du personnel pour assurer un service minimum.
Les travailleurs qui participent à une action ne travaillent pas et n'ont par conséquent pas droit à une rémunération pour ce jour. Les travailleurs syndiqués, par contre, reçoivent de leur syndicat une indemnité de grève. Les travailleurs qui viennent travailler normalement ont évidemment droit à leur rémunération normale pour ce jour.
Le travailleur qui, malgré les efforts nécessaires, n’arrive pas ou arrive en retard sur son lieu de travail ou le site de l’entreprise en raison de circonstances indépendantes de sa volonté (par exemple un barrage routier imprévu), a droit au salaire journalier garanti.
Si seulement quelques-uns de vos travailleurs participent à l’action et que cela n'affecte donc pas les activités de votre entreprise, vous pouvez faire appel à des travailleurs intérimaires. Si toutefois le nombre de travailleurs participants est plus important et que cette absence impacte bel et bien vos activités, il n'est pas possible d'avoir recours au travail intérimaire.