Covid-19 : que faire en cas de nouvelle vague automnale ou de pic hivernal ?

Ces derniers jours, les chiffres liés au coronavirus repartent à la hausse. Le Conseil supérieur pour la Prévention et la Protection au Travail a donc appelé les entreprises à miser sur la vaccination et les mesures de prévention bien connues pour endiguer la propagation du virus. Le moment est donc bien choisi pour un petit récapitulatif des mesures actuellement en vigueur.

4 minutes reading time Bien-être au travail 25 octobre 2022

De la vaccination aux mesures de prévention

Même si de nombreux Belges sont vaccinés et donc bien protégés contre la maladie, l’effet protecteur des vaccins diminue chez les personnes qui n’ont pas encore reçu leur deuxième booster. La hausse des chiffres liés au coronavirus va donc probablement se poursuivre dans les semaines à venir. Pour inverser la tendance, le Conseil Supérieur pour la Prévention et la Protection au Travail demande dès lors aux collaborateurs de se faire vacciner et aux entreprises de prendre les mesures de prévention appropriées en se référant au Guide générique. Dans ce guide, les autorités fournissent aux entreprises des outils pour réagir de manière adéquate face aux situations d’urgence en cas d’épidémie.

Quelles mesures pouvez-vous prendre ?

Les entreprises à haut risque peuvent en principe appliquer à nouveau les règles du Guide générique à tout moment. Pour qu’elles puissent le faire, il faut toutefois que le service de prévention interne procède à une analyse de risques, en concertation avec le médecin du travail. En cas d’augmentation du nombre de contaminations, le médecin du travail par exemple peut proposer de durcir les règles d’hygiène en concertation avec le conseiller en prévention interne. La réintroduction du port du masque peut également être envisagée.

Contacts à haut risque

En règle générale, les contacts à haut risque ne doivent plus être recensés ni testés, sauf en présence d’un cluster significatif au sein d’une population vulnérable ou à risque de développer une forme grave de la maladie, par exemple dans un établissement de soins ou une maison de repos et de soins. Dans ce cas, le suivi des contacts peut malgré tout être indiqué. Le médecin responsable, l’équipe de soutien aux épidémies ou l’inspecteur d’hygiène régional définit les mesures de test et de quarantaine.

En tant qu’employeur, vous ne pouvez pas proposer des tests sur le lieu de travail de votre propre initiative ni les imposer aux personnes qui ont eu des contacts à haut risque.

Autotests

Les personnes qui ont des symptômes doivent de préférence faire un autotest. Si le résultat est positif, il n’est plus nécessaire de faire valider l’autotest par un test PCR ou un test antigénique rapide. Pour les professionnels de la santé qui ont des symptômes, en revanche, le mieux est d’effectuer un test antigénique rapide.

Vous vous demandez si un test de dépistage du coronavirus est indiqué ? L’outil d’auto-évaluation vous permet de vérifier si un test est recommandé et dans l’affirmative, vous recevez un code pour effectuer un test antigénique rapide.

Qui doit se faire tester ?

Toute personne présentant des symptômes doit se faire tester. Si vous n’avez pas de symptômes, vous ne devez donc pas vous faire tester, même après un contact à haut risque sur le lieu de travail. 

Toute personne présentant des symptômes de la Covid-19 doit de préférence effectuer un autotest, un test PCR ou un test antigénique. Vous trouverez une description des symptômes et des indications de test sur le
site Internet de Sciensano.

Dans l’attente du résultat du test, il faut s’isoler. Si le résultat du test est positif, il faut rester en isolement pendant au moins sept jours après l’apparition des symptômes. Une personne qui n’a pas de symptômes, mais effectue malgré tout un test, doit également s’isoler sept jours si le résultat est positif. Pour tous les détails relatifs à la quarantaine, vous vous renvoyons également au site de Sciensano.

Qu’en est-il de la quarantaine ?

Après un contact à haut risque, le call center n’effectue plus un suivi systématique des contacts et la quarantaine n’est plus obligatoire. En cas de contact avec une personne contaminée, il faut respecter différentes mesures d’hygiène et limiter ses contacts sociaux pendant au moins sept jours. Il faut quoi qu’il en soit éviter les contacts avec des personnes susceptibles de développer une forme grave de la maladie.

Le chômage temporaire pour quarantaine est-il encore possible via l’ONEM ?

L’ONEM prévoit encore une indemnité, mais uniquement pour les personnes à risque positives et asymptomatiques qui ne peuvent pas travailler à domicile. Ainsi, un travailleur qui est une personne à risque et doit de ce fait rester en quarantaine peut prétendre au chômage temporaire, par exemple. Dans ce cas, le travailleur doit pouvoir présenter un certificat de quarantaine à son employeur. L’employeur doit conserver ce certificat de quarantaine et le tenir à la disposition de l’ONEM qui peut le demander pour contrôle.

Comme les procédures classiques d’octroi du chômage temporaire sont à nouveau d’application depuis le 1er juin 2022, vous ne pouvez plus avoir recours à la procédure assouplie qui était en vigueur depuis mars 2020. Vous trouverez toutes les informations à ce sujet sur le site Internet de l’ONEM.

 

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