« Gilets jaunes » et chômage temporaire : qu’en est-il ?

Depuis peu, les « gilets jaunes » manifestent également en Belgique contre le prix élevé des carburants. Les employeurs et travailleurs impactés peuvent, dans certains cas, invoquer le chômage temporaire.

2 minutes reading time Politique du personnel 27 décembre 2018

Force majeure

Il s’agit dans ce cas du chômage temporaire pour cause de force majeure. L’ONEM autorise ce type de chômage si l’exécution du travail est rendue totalement impossible en raison des actions de protestation. Ce motif par exemple autorisé pour les chauffeurs de taxi, chauffeurs de camion... dans l’incapacité d’exercer leur travail, faute de carburant suite à un blocage des dépôts d’approvisionnement par les « gilets jaunes ».

L’ONEM précise que les travailleurs des stations-services qui, en raison d’un manque de carburant (suite aux actions des « gilets jaunes ») ne peuvent plus travailler, sont également éligibles pour bénéficier du chômage temporaire pour force majeure. L’employeur doit toutefois en apporter la preuve suffisante dans son dossier de demande.

Blocage

Les actions des « gilets actions » empêchent parfois les travailleurs d’arriver au travail ou d’entamer leur travail. C’est le cas si la route ou un zoning industriel sont bloqués.

Dans ces situations, l’employeur est tenu de payer un salaire garanti aux travailleurs. Il ne peut par conséquent pas recourir au chômage temporaire pour force majeure.