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Le 20 juin 2022, les trois grands syndicats (FGTB, CSC et CGSLB) organiseront une manifestation nationale pour revendiquer une hausse des salaires et du pouvoir d’achat. Ils plaident pour des négociations libres sur les salaires et maintiennent donc la pression sur le gouvernement pour qu'il modifie la loi sur la norme salariale. Cette journée est considérée comme un jour de grève.
Oui, la participation à une journée d’action relève du droit de grève. Vous n’avez donc pas le droit, en tant qu'employeur, d’interdire à vos collaborateurs d'y participer. Seuls les employeurs de certains secteurs, tels que le non-marchand, ont le droit de réquisitionner du personnel pour assurer un service minimum. Pour de plus amples informations à ce sujet, contactez le délégué syndical dans votre organisation.
Vos collaborateurs ne doivent par ailleurs pas prouver avoir participé effectivement à la grève et/ou à d’autres actions.
Les collaborateurs qui vont manifester ou qui interrompent le travail ne fournissent pas de prestations et n’ont dès lors pas droit à leur rémunération. En revanche, les collaborateurs syndiqués recevront une indemnité de grève de leur syndicat. Les collaborateurs qui viennent travailler normalement doivent évidemment être payés.
Un collaborateur qui fait tout son possible pour arriver à l’heure au travail, mais qui, en raison circonstances inattendues, n’arrive pas ou arrive en retard sur le lieu de travail ou le site de l’entreprise a droit au salaire journalier garanti.
Ceux disposés à travailler qui arrivent à l’heure au travail ou sur le site de l’entreprise, mais qui ne peuvent pas travailler en raison de la grève n’ont pas droit à leur rémunération. L’ONEM n’octroiera très probablement pas d’allocations de chômage temporaire pour la journée d’action du 20 juin 2022 si la demande d’allocations porte uniquement sur cette journée-là.
En tant qu’employeur, il vous est interdit de prendre des initiatives susceptibles de « briser » la grève/les actions. Vous ne pouvez donc pas remplacer des collaborateurs grévistes/manifestants/activistes par des intérimaires.
Seulement quelques-uns de vos collaborateurs participent à la manifestation/aux actions/à la grève et cela n’affecte donc pas les activités de votre entreprise ? Dans ce cas, vous pouvez continuer à faire appel aux intérimaires qui étaient déjà occupés dans votre entreprise depuis un certain temps avant le début de la journée d’action.
Si le nombre de vos collaborateurs qui choisissent de faire grève est élevé – et que ces absences affectent donc les activités de votre entreprise – vous ne pouvez pas avoir recours à des intérimaires.
Vous avez des questions à ce sujet ? N’hésitez pas à contacter les collaborateurs de Liantis secrétariat social. Ils se feront un plaisir de vous aider.
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