Seule une personne sur dix démarre une carrière d’indépendant pour gagner davantage
Les trois principales raisons de se lancer comme indépendant ? Être son propre patron, faire ce que l’on aime et tirer davantage de satisfaction de son travail. Telles sont les conclusions d’une enquête menée par Liantis auprès de 1 721 indépendants. Seule une minorité des répondants se sont installés comme indépendants pour des raisons financières.
Motivations qui poussent à s’installer comme indépendant
Récemment, le 200 000e indépendant a réglé son statut social par l’intermédiaire de Liantis, leader du marché auprès des indépendants qui débutent. L’occasion pour Liantis d’interroger les indépendants à titre principal à propos des motivations qui les ont incités à se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat.
Le top trois est on ne peut plus clair : pour être son propre patron (34 %), pour faire ce que l’on aime (31 %) et pour tirer davantage de satisfaction de son travail (29 %). L’aspect financier joue un rôle beaucoup moins important, avec 13 % à peine.
De plus, six indépendants débutants sur dix ont reçu des réactions positives de leur entourage direct lorsqu’ils ont annoncé leur changement de cap. Seuls 13 % ont reçu des commentaires négatifs.
La satisfaction des clients : un succès gratifiant
L’enquête s’est également penchée sur les aspects que les indépendants perçoivent comme les plus positifs à long terme. Une fois de plus, le fait d’être son propre patron occupe la pole position, avec 39 %. Si la deuxième place reste, elle aussi, inchangée, la troisième, quant à elle, fait la part belle au client. Ainsi, 29 % indiquent que la satisfaction des clients est très gratifiante et représente le facteur le plus motivant.
Des indépendants satisfaits
La satisfaction globale des indépendants est élevée. En effet, 74 % de tous les indépendants accordent un score de minimum sept sur dix à leur satisfaction.
En revanche, lorsque l'on aborde les aspects moins satisfaisants, 53 % indiquent être le moins satisfaits en raison de l’insécurité financière liée à leur statut. C’est surtout le cas des indépendants ayant une entreprise individuelle. Viennent ensuite les lourdes charges administratives dont ils doivent s’acquitter (49 %) et le manque de temps libre (32 %).
« Une histoire positive »
« Il est positif d’entendre que les starters sautent le pas pour se consacrer à ce qu’ils aiment faire. Le cliché de l’indépendant qui s’installe pour gagner plus d’argent, est tout simplement faux », explique Philip Van Eeckhoute, administrateur délégué de Liantis. « Par ailleurs, la satisfaction des clients s’avère très gratifiante pour les entrepreneurs établis. En effet, c’est précisément pour ces clients qu’ils travaillent chaque jour d’arrache-pied et qu’ils veulent faire la différence. »
Dans l’intervalle, la caisse d’assurances sociales de Liantis a accueilli son 200 000e indépendant. Pour Philip Van Eeckhoute, c’est un véritable honneur. « Notre organisation entend stimuler l’entrepreneuriat dans notre pays et inciter davantage de personnes à opter pour une carrière d’indépendant. »
Et cela s'avère être la réalité, puisque les chiffres globaux de l’INASTI révèlent que chaque année, de plus en plus de Belges se lancent comme indépendants. « Dès lors, nous sommes vraiment ravis de pouvoir, au travers de Liantis, aider ces personnes à franchir le pas vers l’entrepreneuriat », raconte Jan Steverlynck, responsable de la caisse d’assurances sociales chez Liantis. « Nous soutenons et nous accompagnons les entrepreneurs, notamment lors de leur installation, et nous leur assurons une protection sociale optimale. »