En 2018, 1 travailleur de l’horeca sur 5 sera un flexi-jobber

Par rapport à il y a deux ans, un exploitant horeca compte, en moyenne, près d’un collaborateur supplémentaire. C’est ce qui ressort des statistiques de Liantis et qui se basent sur les données salariales de 28 000 travailleurs de l’horeca. Sur l’ensemble des statuts, les flexi-jobs affichent la plus grosse progression : pas moins de 20 % des travailleurs de l’horeca travaillent sous le statut de flexi-jobber cette année.

2 minutes reading time Communiqué de presse 18 juillet 2018

L'horeca en expansion

En 2016, un exploitant de l’horeca comptait, en moyenne, 7,8 travailleurs. À en croire les prévisions pour 2018 se basant sur le premier trimestre de l’année, ce nombre augmentera probablement jusqu'à 8,5.

Cette augmentation est principalement imputable au nombre croissant de flexi-jobbers dans l’horeca. En 2016, la première année consécutive à l’introduction du statut en décembre 2015, 9,8 % des travailleurs de l’horeca avaient le statut de flexi-jobber. Le groupe ADMB prévoit un doublement de ce chiffre pour atteindre 20,53 % en 2018.

Parallèlement à cela, la part d’étudiants jobistes continue elle aussi d'augmenter. En 2017, pas moins de 31,2 % de l’ensemble des collaborateurs de l’horeca travaillaient comme étudiants alors qu’ils n’étaient encore que 28,6 % en 2016. Les prévisions pour 2018 indiquent que ce chiffre va grosso modo se stabiliser à 31,6 %.

Flexijobs horeca

Plus de flexi-jobbers et plus d’étudiants jobistes

Alors que le nombre de flexi-jobbers et d’étudiants jobistes est en hausse, le nombre de travailleurs occasionnels et de travailleurs à temps partiel est en baisse. Toutefois, nous ne pouvons pas véritablement imputer leur diminution aux flexi-jobs. Il est plutôt question d’un glissement. 

Notre analyse illustre la dynamique dans le secteur horeca.

Les travailleurs qui travaillaient auparavant en tant qu’« extra » travaillent désormais souvent sous le statut de flexi-jobber. Pour les employeurs, il est en effet plus rentable de travailler avec des flexi-jobbers qu’avec des collaborateurs en extra ou à temps partiel. C’est également avantageux pour les travailleurs, étant donné que leur salaire brut équivaut à leur salaire net.

« Notre analyse illustre la dynamique dans le secteur horeca : le nombre de collaborateurs par employeur continue d’augmenter et on observe des transferts entre les différents types d’emplois. Les employeurs de l’horeca peuvent donc tirer profit d’un soutien RH de qualité. C’est pourquoi le groupe ADMB – prochainement Liantis – se tient leur disposition, avec une offre de services ciblée répondant au grand besoin de flexibilité, et ce, particulièrement en cette période chargée de l’année », conclut Philip Van Eeckhoute, administrateur délégué de Liantis.

Note à la rédaction

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