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Il est parfaitement possible de combiner la pension avec l’exercice d’une activité d’indépendant, tout en gardant votre allocation de pension complète. Selon nôtre analyse, de plus en plus de personnes optent pour ce statut. Ces cinq dernières années, leur nombre a même augmenté de 26,5 % : une hausse nettement plus forte que celle du nombre d’indépendants à titre principal ou complémentaire.
Liantis a examiné les statistiques officielles de l’INASTI et celles-ci révèlent une augmentation constante du nombre d’indépendants actifs après la pension ces dernières années. Par rapport à 2018, il s’agit même d’une hausse de 26,5 %. Comparée à l’augmentation du nombre d’indépendants à titre principal (+8,3 %) et du nombre d’indépendants à titre complémentaire (+20,2 %), cette hausse est donc nettement plus marquée.
« Actuellement, près d’un indépendant sur dix est pensionné. Nous y voyons une tendance sociale : une fois pensionnées, de nombreuses personnes continuent volontiers à s’investir pour la société. Elles bénéficient en outre de revenus supplémentaires bien utiles pour compléter leur pension légale. Certains pensionnés optent par exemple aussi pour le statut de flexi-jobiste, mais le statut d’indépendant gagne donc en popularité. Nous constatons par ailleurs que nombreux sont ceux qui ignorent l’existence de cette possibilité. Notre objectif est donc de susciter l’intérêt des pensionnés pour le statut d’indépendant, car ils ont énormément d’expérience, de talent et de compétences à mettre à profit, par exemple dans un rôle de consultant. Il y a aussi beaucoup de gens qui exerçaient une activité indépendante et désirent la poursuivre une fois qu’ils ont atteint l’âge officiel de la pension. Pensez par exemple aux médecins généralistes qui souhaitent, après 65 ans, continuer à accompagner leurs patients », déclare Karel Van den Eynde, expert des entrepreneurs indépendants chez Liantis.
Encore quelques chiffres : en 2022, les pensionnés ont gagné en moyenne 17 320,60 euros par an. Ils étaient âgés en moyenne de 70 ans. Le secteur le plus représenté est celui des professions libérales : en 2022, 28,9 % des pensionnés étaient actifs dans cette branche d’activité. « De nombreux pensionnés restent actifs en tant que consultant afin d’apporter une valeur ajoutée aux autres grâce aux connaissances qu’ils ont acquises. De plus, nous constatons que dans ce secteur, bon nombre de personnes vouent une telle passion à leur métier qu’elles n’ont absolument aucune envie de s’arrêter à 65 ans. Songez par exemple aux médecins, aux avocats, aux experts-comptables ou encore aux notaires. Une autre explication possible réside dans le fait que certains indépendants restent actifs pendant quelque temps afin d’accompagner leur successeur qui ne reprendra l’activité que dans une phase ultérieure », poursuit Karel Van den Eynde.
Une fois pensionné, vous pouvez donc rester actif en tant qu’entrepreneur indépendant ou le devenir. En règle générale, le montant des cotisations sociales s’élève à 14,7 % du revenu professionnel net imposable. Un pourcentage de cotisation plus élevé s’applique cependant à certaines pensions. Si le revenu de l’activité indépendante est limité et n’excède pas 3 630,81 euros (revenu annuel net imposable), le pensionné indépendant ne paie aucunes cotisations sociales.
Depuis 2015, la plupart des pensionnés peuvent en outre gagner un revenu supplémentaire illimité. Concrètement, toute personne âgée d’au moins 65 ans peut avoir un revenu supplémentaire illimité à partir du 1er janvier de l’année au cours de laquelle elle atteint l’âge de 65 ans. En outre, toute personne âgée de moins de 65 ans peut gagner un montant illimité, pour autant qu’elle puisse attester d’une carrière d’au moins 45 ans.