Quelles solutions pour la semaine de vacances de Noël supplémentaire ?

Le vendredi 3 décembre, le Comité de concertation a décidé d'une semaine de vacances de Noël supplémentaire pour les enfants des écoles maternelles et primaires. Concrètement, ces enfants devront donc rester à la maison dès le lundi 20 décembre. Les travailleurs ont-ils la possibilité de recourir au chômage temporaire pour s’occuper de leurs enfants ?

2 minutes reading time Politique du personnel 13 décembre 2021

Chômage temporaire

Votre travailleur a d’office le droit de s'absenter du travail et de demander le chômage temporaire pour force majeure corona. C’est en effet le cas lorsqu’une école, une crèche ou un centre d’accueil de personnes handicapées est fermé en raison d'une mesure corona. En tant qu’employeur, vous ne pouvez pas refuser une telle demande de votre travailleur.

Important : seul un des deux parents peut demander le chômage temporaire pour force majeure corona pour une période déterminée. Il va de soi que les deux parents peuvent alterner.

Pour pouvoir recourir à ce régime de chômage temporaire, votre travailleur doit compléter le document de l’ONEM « Garde enfant fermeture corona ».

D’autres possibilités ?

En tant qu’employeur, vous pouvez éventuellement aussi proposer à vos travailleurs de prendre congé. Mais vous ne pouvez jamais les y obliger, car un congé doit toujours se prendre de commun accord. Les travailleurs qui le souhaitent peuvent certainement prendre congé pendant cette semaine de vacances de Noël supplémentaire.

Il est donc conseillé de communiquer ouvertement à ce propos et d'opter ainsi pour la meilleure solution possible tant pour vous en tant qu’employeur que pour votre collaborateur.

Congés légaux : à prendre obligatoirement

Important : vos travailleurs sont obligés de prendre leurs congés légaux avant la fin de l’année. Cela reste obligatoire, même si votre travailleur a été en chômage temporaire cette année. En effet, l’Office national de l’emploi (ONEM) peut contrôler si tous les jours de vacances ont bien été pris. Si ce n’est pas le cas, l’ONEM refusera de payer les allocations de chômage temporaire pour les jours de vacances non pris.

Vous voyez que votre collaborateur risque d’avoir des difficultés à prendre ses congés légaux ? Communiquez avec lui et proposez-lui de prendre des jours de congés légaux plutôt que des jours de chômage temporaire. C’est également dans l’intérêt (financier) de votre travailleur lui-même.

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