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Le 24 mars 2022, la FGTB organisera une journée d’action sur le thème de la défense du pouvoir d’achat. L’organisation syndicale appelle à une mobilisation à 11 h au Mont des Arts (gare Bruxelles-Central). Cette journée est considérée comme un jour de grève.
La participation à une journée d’actions relève du droit de grève. En tant qu’employeur, vous ne pouvez en principe pas vous y opposer. Vous ne pouvez pas non plus exiger de vos collaborateurs qu’ils prouvent avoir participé effectivement à la grève et/ou à d’autres actions. Seuls les employeurs de certains secteurs, tels que le non-marchand, ont le droit de réquisitionner du personnel pour assurer un service minimum.
Les collaborateurs qui vont manifester ou qui interrompent le travail ne fournissent pas de prestations et n’ont dès lors pas droit à la rémunération. Les collaborateurs syndiqués recevront de leur syndicat une indemnité de grève. Les collaborateurs qui viennent travailler normalement doivent évidemment être payés.
Le collaborateur qui, malgré les efforts nécessaires, n’arrive pas ou arrive en retard sur son lieu de travail ou le site de l’entreprise en raison de circonstances indépendantes de sa volonté (par exemple un barrage routier imprévu), a droit au salaire journalier garanti.
Les collaborateurs disposés à travailler qui arrivent à l’heure au travail ou sur le site de l’entreprise, mais qui ne peuvent pas travailler en raison de la grève, n’ont pas droit à la rémunération.
L’ONEM n’octroiera pas non plus d’allocations de chômage temporaire pour la journée d’actions du 24 mars 2022 si la demande d’allocations porte uniquement sur cette journée-là.
En tant qu’employeur, il vous est interdit de prendre des initiatives susceptibles de « briser » la grève. Vous ne pouvez donc pas remplacer des grévistes/manifestants/activistes par des intérimaires.
Si seuls quelques-uns de vos collaborateurs participent à la manifestation/à l’action/à la grève et que cela n’affecte donc pas les activités de votre entreprise, vous pouvez continuer à faire appel aux intérimaires qui étaient déjà occupés dans votre entreprise depuis un certain temps avant le début de la journée d’actions.
Si toutefois le nombre de collaborateurs grévistes est important et que leur absence impacte bel et bien vos activités, vous ne pouvez pas avoir recours à des intérimaires.
Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, n’hésitez pas à contacter les collaborateurs de Liantis secrétariat social. Ils se feront un plaisir de vous aider.
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