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Le gouvernement fédéral a prolongé le congé de la Toussaint jusqu’au 13 novembre prochain. Les travailleurs qui, suite à cette décision, ont des problèmes pour garder ou faire garder leurs enfants mineurs recourent souvent au chômage temporaire. Mais d’autres solutions plus intéressantes s’offrent également à eux.
Le système de chômage temporaire pour force majeure suite à une fermeture obligatoire a été instauré pour les deux cas de figure suivants :
Si votre collaborateur n’a pas d’autre solution pour faire garder son enfant et qu’il reçoit une attestation de fermeture de la part de l’école ou du milieu d’accueil, vous pouvez sur cette base le mettre en chômage temporaire pour cause de force majeure. Il percevra alors une allocation de chômage pour les journées correspondantes.
La prolongation du congé de la Toussaint étant une mesure générale, il se peut que vous n’ayez pas besoin d’une attestation de fermeture pour pouvoir recourir au chômage temporaire pour force majeure. L’ONEM doit cependant encore clarifier les choses.
Bien que le chômage temporaire pour force majeure semble être la solution toute trouvée pour s’occuper de ses enfants pendant les deux jours ajoutés au congé de la Toussaint, ce n’est donc pas toujours la solution la plus intéressante, ni pour les employeurs ni pour les travailleurs. Si les collaborateurs sont trop nombreux à vouloir recourir à ce système en même temps, il se peut que l’employeur soit confronté à un problème de sous-effectif. Les travailleurs voient quant à eux leur salaire diminuer et risquent de perdre des avantages comme des chèques-repas et des éco-chèques durant leur période de chômage temporaire.
Il se peut qu’un changement temporaire d’équipe, d’horaire ou de régime de travail, par exemple, constitue une solution plus intéressante pour tout le monde. Ne manquez donc pas d’en discuter. Nous avons résumé sur cette page toutes les possibilités qui s’offrent à vous.