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À partir du 1er janvier 2024, l'allocation de chômage temporaire passe de 65 % à 60 % du salaire (plafonné). Ce salaire plafonné est fixé actuellement à 3 299,11 euros par mois. Pour compenser cette diminution, il a été décidé que les travailleurs ont droit à un supplément en plus de l'allocation de chômage temporaire.
Si vous mettez vos ouvriers ou vos employés en chômage temporaire à partir du 1er janvier 2024 et qu'ils ont droit à une allocation, ils ont en plus droit à une indemnité supplémentaire de 5 euros par jour. Cette indemnité est à votre charge ou à celle du fonds de sécurité d’existence.
Vous suspendez l'exécution du contrat de travail de votre ouvrier ou votre employé pour cause de chômage (chômage économique, intempéries, etc.) et votre travailleur a droit à des allocations de chômage ? Dans ce cas, il a depuis cette année aussi droit à une indemnité supplémentaire. Ce n’est qu’en cas de chômage temporaire pour cause de force majeure que ce supplément de 5 euros ne doit pas être payé.
Le salaire mensuel de votre travailleur détermine si vous devez payer ou non le supplément dès le premier jour de chômage.
Le supplément de 5 euros est lié à l’indice-pivot.
Ce supplément de 5 euros s'ajoute aux suppléments existants prévus par la loi, une convention collective de travail ou d'autres accords existants au sein de l’entreprise. Cette indemnité complémentaire est à charge de l’employeur ou du fonds de sécurité d’existence.
Exemple Dans l'industrie alimentaire (CP 118), il existe une indemnité supplémentaire en cas de chômage temporaire de 10,05 euros pour les 5 premiers jours de chômage temporaire. À partir du 1er janvier 2024, vous devez accorder, en plus de cette indemnité, un supplément de 5 euros dès que vous suspendez le contrat de travail de votre travailleur pour cause de chômage et qu’il a droit à des allocations.
Il existe une exception aux règles précisées ci-dessus, selon laquelle vous ne devez pas payer le supplément de 5 euros. Vous devez pouvoir pour ce faire vous appuyer sur une CCT garantissant à vos travailleurs un certain pourcentage de leur salaire en cas de chômage temporaire. Si ce pourcentage est tel que votre travailleur touche un montant au moins égal au montant qu'il recevrait s’il n’y avait pas de CCT, mais avec le supplément de 5 euros, vous ne devez pas payer le supplément.
Le texte législatif soulève à présent encore de nombreuses questions pratiques. Qu’en est-il par exemple de l’interprétation concernant le calcul du plafond de 4 000 euros. Nous vous informerons ici dès que nous aurons plus de précisions à ce sujet.
Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à nous contacter.