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Les perturbateurs endocriniens sont présents dans des produits divers : allant des plastiques aux pesticides en passant par les émulseurs. Le large éventail de perturbateurs endocriniens est responsable d’un éventail tout aussi large d’effets néfastes pour la santé. Pensez aux problèmes de fertilité, d’autisme, d’obésité, de diabète, de cancer, aux problèmes de développement du cerveau... Mais comment reconnaître un perturbateur endocrinien ? Et quels sont les éléments à prendre en compte ?
Les perturbateurs endocriniens sont des substances ou des mélanges chimiques. Qu’ils soient d'origine naturelle ou artificielle, ils perturbent le fonctionnement normal de notre système hormonal. Un nouvel arrêté royal stipule désormais que les substances ayant des propriétés perturbant le système endocrinien doivent être traitées de la même manière que les substances cancérigènes. Cette disposition aura un impact sur plusieurs secteurs. Pensez aux salons de coiffure, aux entreprises de recyclage, agricoles ou de construction. Mais ces perturbateurs endocriniens sont également présents dans les services techniques.
Il est important que le conseiller en prévention vérifie ce que cela signifie concrètement pour son entreprise et qu’il identifie les substances présentes dans l’organisation. Depuis cette année, les fabricants sont tenus de signaler les perturbateurs endocriniens dans les fiches de données de sécurité. Celles datant d’avant 2023 ne contiennent probablement pas d’informations sur ces substances.
Par ailleurs, vous trouverez dans le code du bien-être au travail une liste non exhaustive des perturbateurs endocriniens et, au niveau européen, une liste numérique qui est constamment mise à jour.
Tout comme les substances cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques, les perturbateurs endocriniens sont considérés comme des substances extrêmement préoccupantes. L’exposition des collaborateurs à ces substances doit donc être réduite au minimum, même si la valeur limite n’est pas dépassée. En outre, cela aura également des conséquences sur la protection de la maternité. Aussi important, les jeunes ne pourront pas travailler avec ces substances de manière générale.
Au début, l’identification correcte de ces substances pourra être un vrai défi pour le conseiller en prévention. Pour simplifier ce travail, des phrases H spécifiques (mentions de danger) seront définies à cet effet dans les années à venir. Actuellement, il s’agit encore d’une phase de transition.
Si vous avez des questions ou si vous souhaitez plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à prendre contact avec votre conseiller clientèle attitré.