De l’étudiant jobiste au flexi-job : tout ce que vous devez savoir en tant qu’employeur de l’horeca

Le travailleur à temps partiel dispose d’un horaire moyen dans le cadre duquel il preste un nombre d’heures fixe inférieur à celui d’un temps plein. La durée hebdomadaire minimale du travail dans le secteur horeca est de dix heures par semaine, sauf si les conditions pour un « contrat de quatre heures » s’appliquent.

Si en tant qu’employeur de l’horeca, vous engagez un collaborateur occupé pendant en moyenne 38 heures par semaine, ce dernier sera considéré comme un travailleur à temps plein. Il en résulte un certain nombre d’obligations en matière de droit du travail.

Tout employeur dans le secteur de l’horeca peut prétendre à une réduction groupe-cible spécifique pour un maximum de cinq travailleurs à temps plein. Le montant de cette réduction sur les cotisations sociales s’élève à 500 euros par collaborateur. Découvrez ici les conditions et formalités liées à cet avantage.

Contre toute attente, le soleil a décidé de pointer le bout de son nez, et votre terrasse se remplit donc à vue d’œil. Pouvez-vous demander à vos collaborateurs de prester des heures supplémentaires dans ce cas ? Quid du paiement de ces heures ?

Le statut de flexi-job permet aux employeurs de faire appel à des travailleurs temporaires de manière fiscalement avantageuse. Ce statut existe déjà depuis décembre 2015 dans l’horeca. Depuis le 1er janvier 2018, les employeurs d’autres secteurs peuvent eux aussi engager des travailleurs sous ce statut. 

Tout le monde (y compris les intérimaires) peut travailler sous le statut d’extra, pour autant qu’aucun contrat fixe ne lie la personne à l’employeur en question. Il existe cependant quelques conditions importantes à respecter.

Le recrutement d’étudiants jobistes pendant les vacances d’été et le reste de l’année vous permet de réagir de manière flexible en cas de pics d’activité. Mais qui peut travailler sous ce statut, et à combien s’élève la rémunération ?