La violence et l’intimidation au travail : nouvelles recommandations de l’OIT

L’Organisation internationale du travail (OIT) a approuvé une convention contre la violence et l’intimidation sur le lieu de travail. Les 187 États-membres se sont engagés à élaborer, chacun de leur côté, un plan d’approche contre le harcèlement dans un contexte professionnel.

2 minutes reading time Bien-être au travail 05 août 2019

Accent sur la prévention et la formation

Outre des dispositions concernant l’accueil et l’accompagnement des victimes, la convention de l’OIT accorde une grande importance à la prévention. Les États-membres doivent élaborer une stratégie pour prévenir autant que possible le harcèlement. Ceci nécessite de bâtir une culture d’entreprise ouverte et transparente, dans laquelle les employeurs et les travailleurs concluent des accords préalables clairs sur ce qui est ou non acceptable.

Par ailleurs, le texte souligne l’importance d’un filet de sécurité dans chaque organisation ou secteur. Les victimes doivent pouvoir faire appel aisément et rapidement à des procédures et à des interlocuteurs. Enfin, ces derniers, ainsi que les autres aidants et accompagnateurs, doivent être suffisamment formés pour apporter une aide réelle aux victimes.

Une politique adaptée pour les groupes-cibles plus faibles

La convention de l’OIT souligne que les mesures ne peuvent pas être axées uniquement sur le soutien des travailleurs ordinaires. Ceux qui se trouvent dans l’économie informelle (travail au noir, économie collaborative…) ou qui travaillent en freelance sous l’autorité d’un donneur d’ordre fixe doivent bénéficier du même soutien.

Vous trouverez plus d’informations ainsi que de la documentation sur le site de l’OIT.

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